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Que pour la dignité des faibles

Waw. Euh, bon, je viens de voir le livre six (le dernier) de Kaamelott et il faut que je vous fasse un article là-dessus. (J’ai l’impression que je décompense sévère le cursus en journalisme où j’écris bien et sérieusement.) (Je ne suis pas sûre de maîtriser le terme « décompenser » mais j’ai passé ma soirée électorale avec des psys qui n’arrêtaient pas d’en parler et ça m’avait l’air sympa.)

Donc je viens de regarder la sixième saison de Kaamelott en quelques jours… Ce qui confirme : 1. que je vénère Alexandre Astier (qui fait un peu toute la cuisine, même si les autres sont bons aussi) 2. que j’ai une nette préférence pour les épisodes longs. Je crois que je préfère le drame, en fait, même si le drame est parfois encore meilleur rehaussé d’humour.

En terme de drame teinté d’humour, la sixième saison de Kaamelott se pose là : toujours autant de bras cassés, encore plus de personnages qui aiment s’écouter parler (« je fais une sortie théâtrale, là, si vous me suivez pas j’ai l’air d’un con »), mais au fond une histoire assez tragique (d’autant plus tragique qu’on en connait à peu près la fin).

 

On en est déjà au quatrième paragraphe donc je vais peut-être faire un petit pitch (je décompense « l’info principale en premier », là) : la sixième saison se déroule quinze ans avant Kaamelott, pendant la jeunesse d’Arthur à Rome. Il commence simple soldat à la milice urbaine et il va finir – ce n’est pas un secret – roi de Bretagne. Et nous on va en profiter pour comprendre certains trucs, du genre ses difficultés à concevoir un héritier avec Guenièvre.

Donc sans vous en raconter trop il y a de l’amour, de l’aventure, de la stratégie, des bons sentiments et César en vieil humaniste déluré. Et évidemment de la belle musique qui file des frissons, et des images magnifiques (là il y a eu du gros gros progrès par rapport au début de Kaamelott, notamment pour les paysages).

Clairement à voir, à part si vous n’aimez la série que pour son format court et que l’arrivée d’une grosse intrigue vous a déjà soûlé aux saisons précédentes. Ce n’est pas du tout mon cas donc j’attribuerais à cette saison un joli A+. Et vivement le film !